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    Bienvenue sur ce blog qui, je l'espère, répondra à vos souhaits !

     

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    Montastruc sous la neige.

     

    Vous trouverez des articles sur le village de Montastruc et son petit patrimoine.
    Montastruc est situé dans le Lot-et-Garonne (département 47), dans le sud-ouest de la France.

     

     

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    Situation géographique du village de Montastruc, dans le Lot-et-Garonne.

     

    D'autres blogs consacrés aussi au petit patrimoine de ce beau village sont consultables, dès à présent.
    Pour cela, il suffit de cliquer sur les liens mis à votre disposition.

    Bonne visite !

     

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    Montastruc (en haut à gauche) et son charmant cadre rural,  au soleil couchant.

  • Mais revenons aux croix de mission…

     

     

    Quant aux croix de mission que nous pouvons encore observées, elles sont généralement plus récentes. Elles datent majoritairement

    du 19ème et début du 20ème siècles, périodes durant lesquelles des prédicateurs étaient envoyés dans les paroisses pour effectuer

    une « mission », c'est-à-dire un prêche, généralement d'une durée d'une semaine, dans le but de ramener « les brebis égarées » vers

    la foi.

     

     

     

     



    Gravure d'une mission sous Louis XVIII, vers 1815.

     

     

     

     

     

    Un peu d'histoire...

     

     

    En réalité, les missions naissent durant les guerres de religion pour les mêmes raisons. Elles connaissent leur âge d'or au 17ème et

    18ème siècles. Des semaines de mission sont ainsi organisées à travers tout le monde catholique, par la visite de clercs ou de

    religieux spécialement formés. Sermons, conférences, exhortations spirituelles, prêches et confessions sont autant de tentatives pour

    consolider les connaissances de la foi et
    pour revivifier la pratique religieuse des fidèles.

    Au 19ème siècle, elles ont pour but de faire oublier les idées révolutionnaires (de nombreux anciens calvaires et croix furent détruits

    à cette époque, au nom de l’opposition envers l’Église et la religion catholique), de légitimer le pouvoir en place, de

    rechristianiser les populations et de ranimer la foi dans les campagnes.

     

    Une mission se terminait toujours par un moment fort, dont l'un des éléments consistait à ériger une croix… de mission, afin d'en

    conserver le souvenir. Elle porte en général une inscription comportant le nom du prédicateur ainsi que la date de cette mission,

    avec parfois le thème et les indulgences dont bénéficient les fidèles qui y ont assisté.

    Malheureusement, nous ne possédons aucun renseignement de ce type pour la croix de mission de Montastruc !

     

    On brodait également, pour cette occasion, une « bannière de mission ». On peut encore admirer un exemple d'une telle bannière

    dans l'église Notre-Dame, au centre du bourg.

     

     

     

    LA CROIX DE MISSION DE MONTASTRUC - partie 2.

    Bannière de mission de Montastruc, visible dans l'église Notre-Dame.

     

     

    De telles missions ont été organisées dans de nombreuses paroisses. certaines localités en « commandaient » en moyenne une tous

    les dix ou quinze ans jusque vers 1970.

     

    Ces « récentes » croix de mission sont parfois nombreuses dans certaines localités, car facilement réalisables par un forgeron (pour

    les plus nobles
    ), ou alors moulées en fonte, ou en fer, suivant un modèle standard (production industrielle).

     

    De nos jours, et en règle générale, les croix ne suscitent qu’une indifférence passive chez les populations non pratiquantes, tandis

    qu’elles sont l’objet de la vénération
    des plus fervents.

     


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  • On peut observer, non loin de l'église Notre Dame et du Monument aux morts du village, une croix de mission érigée très

    probablement à la fin du XIXème, voire début du XXème siècle.

     

     

    LA CROIX DE MISSION DE MONTASTRUC - partie 1. 


    La croix de Mission de Montastruc.

     


    Cette œuvre est composée d'une croix en métal ouvragé, posé sur un socle en pierres, lui même reposant sur une dalle de plus

    large assise.

     




     

    Mais tout d'abord qu'est-ce qu'une croix de mission ?



    La croix de mission est une sorte de calvaire, au même titre que les croix de dévotion, votives, de jubilé, de justice, ...

     

     

     

    LA CROIX DE MISSION DE MONTASTRUC - partie 1. 

    La croix de mission se trouve près du monument aux morts et de l'église du village de Montastruc.

     

     

    Oui mais, qu'est-ce qu'un calvaire ?



    Le mot calvaire vient du latin « calvarium », traduction de l'araméen « Golgotha » voulant dire « lieu du crâne ». Ainsi, le calvaire est

    un monument qui commémore la crucifixion
    du christ sur le mont Golgotha. C'est donc un monument religieux (pouvant être une

    véritable œuvre d'art)
    symbolisant l'acte de foi du commanditaire. Celui-ci pouvait être une paroisse ou une riche famille.

     

     

     

    LA CROIX DE MISSION DE MONTASTRUC - partie 1. 

    Exemple de calvaire

                  

     

    Un peu d'histoire…




    Il y a très longtemps, le peuple érigeait des colonnes et autres stèles, afin d'honorer ou de demander les bonnes grâces de leurs dieux

    païens.


    Par la suite, l’Église catholique, ayant réussi à convertir les populations, poussèrent les convertis à ériger, en lieu et place de celles-ci,

    des représentations de leur dévotion religieuse en l'honneur du « vrai Dieu, sauveur du monde ».


    Les calvaires sont dressés pour la première fois en extérieur à partir du XIème siècle et permettait de «décloisonner la foi chrétienne

    en affirmant son importance hors de lieux sacrés ». Ces ouvrages se multiplièrent tout particulièrement durant le 16ème siècle et

    17ème siècle.


    Ils deviennent vite des lieux de rassemblement et de procession particulièrement fréquentés lors de fêtes religieuses, mais aussi lors

    de guerre, épidémies, sécheresse, ...

     


    Quant aux « croix »(de chemin, de rogations, de procession, de mission, ...), elles sont très nombreuses sur le territoire (les plus

    anciennes étaient en pierre), leur conception étant de plus petite taille, par rapport à d'autres calvaires.

     

     

     

     

    LA CROIX DE MISSION DE MONTASTRUC - partie 1. 


    Exemple de croix en pierre. 

     



    On les rencontre à la croisée de certains chemins ou voies de circulation, à la limite des paroisses, au milieu des champs, près

    des ponts, au sommet de collines, près de sources ou de fontaines, à l'entrée de grands domaines agricoles ou de riches propriétés,

    dans les lieux commémorant une catastrophe humaine (comme une épidémie de peste), dans ou aux abords de certains cimetières,

    sous les fondations de certaines églises (afin de bénir et de protéger l'édifice). Nombres de celles-ci furent détruites ou mutilées

    notamment durant les guerres, ou simplement due à l'érosion...      





    (A bientôt pour lire la seconde partie de "La croix de mission de Montastruc" !)

     

     

     


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  • Sur le Moulin du Tandou, trône une girouette un peu originale, loin de l'éternel coq, cheval, ou autres représentations de nos campagnes : une girafe !

     

    La girouette du moulin du Tandou.le Moulin du Tandou coiffé de sa girouette "girafe".

     

    Et pourtant, cette girouette n'est nullement le résultat d'un caprice ou d'un tempérament pour le moins excentrique de l'un de ses habitants ! Cette girafe a bel et bien une histoire...

     

    Il se dit qu'une girafe, cadeau royal d'un souverain africain, serait passée par Montastruc, afin de rejoindre le roi et sa cour ....

    Info ou intox ?

    Et bien, c'est entièrement faux !

     

    La girouette du moulin du Tandou.

     

    La girouette du moulin du Tandou.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Détail de la girouette actuelle.

     


    La girouette "girafe" qui trônait à l'origine sur le moulin du Tandou
    .

     

    Voici la véritable histoire :

    C'est le 23 octobre 1826 qu'une girafe femelle, appelée Zarafa, débarqua de son Soudan natal à Marseille, cadeau offert par le vice-roi d’Égypte, Mehemet Ali, au Roi de France Charles X pour apaiser un climat tendu entre les deux pays. Elle était la première girafe vivante à fouler le sol français.

     

    La girouette du moulin du Tandou.

     

    Étant arrivée bien tard dans l'année et ayant peur pour sa santé, on décida de l’installer pour l’hiver dans la cour de la Préfecture de Marseille, où le préfet aménagea à son attention des appartements chauffés. Elle fut bichonnée et surtout observée sur toutes les coutures. On la promenait aussi dans les rues de la ville, sous bonne garde, ce qui fit le ravissement des habitants et les titres des journaux !

     

    La girouette du moulin du Tandou.

     

    Au printemps suivant, la question se posa de livrer au roi, de plus en plus impatient,« sa girafe ».

    On décida de faire le trajet à pieds, soit 880 km, pour rejoindre Paris. Pour ne prendre aucun risque, on chaussa et habilla la girafe d'un costume imperméable, boutonné par-devant, et frappé à la fois aux armes du Roi de France et à celles du Pacha d’Égypte et d'un bonnet qui couvre la tête et le cou.

     

    La girouette du moulin du Tandou.
    Monsieur Etienne Geoffroy Saint-Hilaire.

     

    Le 20 mai 1827, c'est un cortège surréaliste, mené par Mr Etienne Geoffroy Saint-Hilaire, éminent professeur de zoologie du Muséum et ancien de la campagne d’Egypte, qui s'ébranla pour Paris. Il était composé de la girafe, de ses gardes Hassan le Bédouin et l’Africain Atir, et de leur interprète Joseph Ebeïd (dit Youssef), d'un jeune Marseillais du nom de Barthélemy Chouquet, d'employés de la préfecture, de quelques gendarmes à pied et à cheval et de trois vaches nourricières. Suit une voiture tirée par un cheval sur laquelle on a chargé les bagages et une cage contenant deux antilopes, un mouflon et quelques autres animaux exotiques. La progression est de 25 km par jour environ....

     

    La girouette du moulin du Tandou.Un convoi exceptionnel !

     

    Pendant 41 jours, de ville en ville, (Aix, Avignon, Orange, Valence, Lyon, etc. ), cette extraordinaire caravane va susciter l'émerveillement, la curiosité et la stupeur de dizaines de milliers de personnes venues à sa rencontre. Les journalistes enflammaient la une de leurs journaux avec les aventures de la belle étrangère...

    Le 30 juin 1827, la girafe du Roi rallia enfin le Jardin des Plantes. Le Roi exigea aussitôt qu’elle lui rendit visite en sa demeure de Saint-Cloud...

    Sa célébrité fut telle qu’elle déclencha une véritable "girafomania". Et de voir fleurir son image un peu partout, sur des faïences (nommés « à la girafe » ), poteries, sculptures, peintures, bronzes, éventails, ombrelles, ou encore des étoffes.

     

    La girouette du moulin du Tandou.

    La girouette du moulin du Tandou.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Elle envahit le langage, la mode, le mobilier, la chansonnette, les pamphlets, les spectacles...

     

    C'est ainsi qu'à Montastruc, on se passionna également pour l'extraordinaire aventure de Zarafa et on plaça donc, à cet effet, une girouette à son effigie pour marquer l’événement !

     

    La girafe vécut paisiblement jusqu’à sa mort le 12 janvier 1845, à l’âge de 21 ans entre les jardins et des appartements aménagés pour elle dans la rotonde du Jardin des Plantes, qu’elle partageait avec Atir, son fidèle soigneur attitré.

    La girouette du moulin du Tandou.
    Article paru dans un journal relatant le décès de la girafe.

     

    A sa mort, elle fut empaillée. On peut encore l'admirer dans un musée de la Rochelle.

    La girouette du moulin du Tandou.

     


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  •  Le modèle de la construction du moulin du Tandou est du type gascon, c'est-à-dire en forme d'une tour circulaire dont le diamètre extérieur est généralement constant. Les murs sont toujours épais (atteignant parfois 1,25 mètre) et peu hauts (maximum 8 mètres), afin de résister aux vents et aux vibrations des ailes en rotation. Les ailes disposent d’un dispositif de repli de la toile, de forme courbe. leurs murs sont majoritairement en maçonnerie de pierres, parfois recouverts d’enduit.

     

     

    LE MOULIN DU TANDOU - Partie 2.La nouvelle maison du meunier et le moulin du Tandou, à droite (1880).

     

    Les moulins à vent du Lot-et-Garonne présentent généralement deux portes d’entrée opposées à linteaux de pierre, l'une au nord, l'autre au sud, afin de faciliter le passage du meunier en fonction du placement des ailes. Sur l'un des linteaux, on peut souvent lire sa date de construction.

     

    LE MOULIN DU TANDOU - Partie 2.
    On peut observer, sur cette photo, les deux portes qui se font face. 

     

    La tour est surmontée d’un toit de forme conique,la « capelada ». Ce toit comportant le mécanisme des ailes, était la partie femelle, emboîtée dans la partie mâle, qui était un rail de bois mobile installé au sommet du corps du moulin, la sablière. Cette couverture est constituée de bardeaux de bois se superposant en écailles.

     

    LE MOULIN DU TANDOU - Partie 2.
    Le toit conique du moulin du Tandou avec sa couverture en bardeaux de bois datant de la dernière restauration du moulin.

     

    Le toit supporte les ailes, mises au vent par le meunier grâce à une longue perche appelée « queue ». Parfois, un orifice est percé à côté de la porte pour faciliter le système d’engrenage nécessaire au mouvement du toit tournant.

    Enfin, une girouette est placée sur le sommet, indiquant la direction du vent.

    La fiche signalétique du moulin du Tandou nous apprend que la hauteur de ses murs est de 6 mètres, tandis que sa hauteur totale est de 9,80 mètres. La longueur de ses ailes était de 14,40 mètres, développant une puissance de 28 chevaux ! Avec un diamètre de 5,57 m, l'épaisseur de ses murs est de 1,10 m.

    Ce qui différencie légèrement le moulin du Tandou du modèle classique, est sa base légèrement évasée, comme pour bien l'ancrer au sol. En effet, son périmètre au sol est de 17,5 mètres, tandis qu'il n'est plus que de 17 mètres à hauteur d'homme.

     

    LE MOULIN DU TANDOU - Partie 2.
    On peut observer sur cette photo que la base du moulin est légèrement plus large que le reste de sa hauteur.

     

     Notons également que sa tour est en moellons de tuf, pierres et sa surface extérieure est enduite de crépi.

    Ce moulin est desservi par deux portes à coussinets moulurées d'un chanfrein, l'une au nord, l'autre au sud pour faciliter le passage du meunier, selon le positionnement des ailes. 

     

    LE MOULIN DU TANDOU - Partie 2.

    LE MOULIN DU TANDOU - Partie 2.
                                                             

     

     

     

     

     

     

     

     Détail de la porte, côté nord.  

    Seconde porte du moulin, côté sud.

     

    LE MOULIN DU TANDOU - Partie 2.

     Le moulin du Tandou comporte également un escalier en bois tournant de droite à gauche
    (contrairement à la tradition), afin de faciliter les trajets du meunier (et sa sécurité),
    lors du transport des sacs de grains sur son épaule droite.

     

    Jadis, le rez-de-chaussée était sur plancher de bois (actuellement le sol du rez-de-chaussée est en terre battue) ainsi que les deux étages, dont l'épaisseur du bois était de 4 cm, que l'on pouvait démonter pour le passage des meules qui se trouvaient au second étage. La partie de plancher supportant le poids énorme des meules était de 7 cm.

    A l’intérieur, et comme le veut la tradition en Aquitaine, le niveau supérieur était occupé par la machinerie et la meule, tandis que le rez-de-chaussée était organisé de façon à récupérer la farine moulue. Il pouvait également servir de logement ou de local à grains.

     

    LE MOULIN DU TANDOU - Partie 2.
    Second étage où se trouvait le "coeur" du moulin, les meules ayant été démontées.

     

    Les aménagements intérieurs du moulin du Tandou sont réduits à une cheminée dans l'épaisseur du mur. Une niche abritant autrefois un caisson de bois recueillant la farine, conduite par une gaine depuis la chambre des meules située à l'étage, et une autre niche servant vraisemblablement de chevet pour le meunier la nuit, lorsqu'il restait sur place pour surveiller le bon fonctionnement de la meule, et le réapprovisionnement de celle-ci en grains de blé.

     

    Vers 1910, Jean-Dominique Prunet transforme son moulin en pigeonnier. (D'autres moulins de la région subissent le même sort, à cette époque). Il ôte une partie du mécanisme et les ailes, et couvre le toit de tuiles plates.

     

    LE MOULIN DU TANDOU - Partie 2.
    voici une partie de meule en pierre et une tuile plate qui recouvrait le toit avant sa dernière restauration.

     

    Le moulin fut restauré dans les années 1990 par les propriétaires actuels, dans les règles de l'art, et a retrouvé, comme jadis, son toit en bardeaux de bois !

    Bizarrement, une girouette représentant une girafe trône sur le moulin...mais pourquoi une girafe ? la réponse de cette énigme dans un prochain article !

     

    Je tenais à remercier la propriétaire de ce moulin pour son accueil et son aide pour l'élaboration de cet article !             

                

     


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  • Voici un témoin du patrimoine rurale de Montastruc : le Moulin du Tandou !

     

    Le Moulin du Tandou

    Voici  le moulin du Tandou,  lorsqu'il était encore en activité.

     

     

    Les moulins à vent ne sont pas rares dans le Lot-et-Garonne, le relief et les conditions climatiques étant particulièrement

    favorables à leur installation. De plus, pour les riches propriétaires et seigneurs, la possession d’un moulin leur permettait de

    prélever une taxe sur le travail de la meule.

     

     

     

    Le Moulin du Tandou
    Montastruc comptait  jadis 4 moulins à vent et un moulin à eau sur son territoire.

     

    La construction de moulins à vent, destinés à moudre le grain, est l’œuvre de bâtisseurs spécialisés. En effet, ils doivent être

    extrêmement stables et robustes. Ils étaient généralement bâtis sur une butte artificielle, afin d'assurer le bon fonctionnement de

    leurs ailes et ceci quelle que soit la direction du vent. Si certains sont encore munis de leur mécanisme, parfois en bon état de

    fonctionnement, d'autres, comme le moulin du Tandou, ont « perdu » leurs ailes.

     

     

     

    Le Moulin du Tandou
    Le Moulin du Tandou, de nos jours.

     

    Malheureusement, Un certain nombre de moulins ont, en partie ou complètement, disparu du paysage de nos campagnes. A

    Montastruc, c'est le cas du moulin qui se situait à Esquirol, dont il ne reste que de rares vestiges témoignant de son existence.

    Certains villageois l'ont encore connu « debout » mais les conditions climatiques et son désintérêt durant les dernières décennies

    l'ont complètement anéanti...

     

     

    Le Moulin du TandouLe Moulin du Tandou

    Le moulin d'Esquirol, sur sa butte artificielle dont il ne subsiste que quelques ruines.

     

    Il y avait également deux autres moulins à vent sur le territoire de Montastruc, disparus corps et âme depuis longtemps, celui de la

    Paillerie et celui de Montastruc ou du seigneur, qui se trouvait juste à l'entrée du bourg, et dont seul, le lieu-dit, témoigne de son

    existence passée.

     

     

      

                                    Le Moulin du Tandou
    Le Moulin de Montastruc, dont seul, le lieu-dit, témoigne de son existence passée.                       Le moulin de la Paillerie, dont on peut encore distinguer sa butte artificielle, au                                                             centre de la photo, 

     

    Enfin, signalons également le moulin de Madone, toujours existant, situé à la limite de Montastruc mais qui était quant à lui, un

    moulin à eau.

     

     

     

    Le Moulin du TandouLe Moulin du Tandou

    Le moulin de Madonne, moulin à eau situé sur le Tolzac. Actuellement, il est hors du territoire de Montastruc.

     

     

    Mais revenons au moulin à vent du Tandou. Celui-ci se situe au lieu-dit « le Colombier », dominant le paysage de toute sa hauteur,

    grâce à son implantation au sommet d'une butte artificielle de 170 m environ. Sa construction se situerait vers le milieu du XVIème

    siècle.

     

     

     

    Le Moulin du TandouLe Moulin du Tandou
    Le Moulin du Tandu, sur sa butte artificielle, pouvait être en activité, quelle que fût la direction du vent.

     

    Étymologiquement, le mot « Tandou » serait un dérivé du mot « Bertrand », ou de son diminutif, « Bertrandou ». En effet, des

    recherches par la famille actuelle, propriétaires du moulin et descendants directs des premiers meuniers du Moulin du Tandou, se

    nommaient « Bertrand ».

     

    Les recherches généalogiques montrent que la famille Bertrand fut propriétaire du moulin jusqu'en 1684, passant le flambeau à la

    famille Robert jusqu'en 1767, où la famille Prunet continue la tradition de meuniers. Depuis 1940, la famille Sigalas, descendants

    également de cette lignée, sont propriétaires des lieux.

    (Pour consulter l'arbre généalogique de cette famille, cliquez ici. Le mot de passe est "famille" en lettres minuscules.)

     

    Je vous invite à regarder l'album photos concernant cette première partie d'article en cliquant ici. Pour le consulter, tapez "moulin" en lettres minuscules.


    Je vous donne rendez-vous prochainement pour la seconde partie de cet article !

     


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